travaildissimulé et indemnités conventionnelles de licenciement au regard de l'article L.8223-1 code du travail. La chambre sociale retient, qu'en cas de rupture de relations de travail, le salarié, si l'employeur a eu recours ou commentant des faits prévus aux articles L8223-1 et L.8221-5 du code du travail, la
Actu RĂ©daction RĂ©daction NetPME, publiĂ© le 14/05/2014 Ă  145358 Nous revenons sur l'amendement sĂ©natorial soi-disant destinĂ© Ă  supprimer la prĂ©somption de non-salariat associĂ©e aux auto-entrepreneurs. Ce texte n'aurait en rĂ©alitĂ© aucune consĂ©quence juridique pour ces entrepreneurs, actuels comme futurs. Les auto-entrepreneurs vont-ils devenir prĂ©sumĂ©s salariĂ©s ? En effet, un amendement adoptĂ© mi-avril par le SĂ©nat, en 1Ăšre lecture du projet de loi sur l’artisanat, le commerce et les TPE voir le dossier lĂ©gislatif, laissait penser au quotidien Ă©conomique Les Echos que le systĂšme de prĂ©somption de non salariat allait disparaĂźtre pour ces entrepreneurs. Une analyse que nous ne partagions pas pour les auto-entrepreneurs futurs mais pour laquelle nous Ă©tions d’accord pour ceux existants sauf quand ils exercent une activitĂ© artisanale Ă  titre principal. Un amendement inutile dans l’immĂ©diat Une nouvelle analyse laisse Ă  penser que le fameux amendement ne changerait, toute chose Ă©gale par ailleurs, aucunement le systĂšme de prĂ©somption de non salariat des auto-entrepreneurs actuels comme futurs — une analyse d’ailleurs partagĂ©e par la direction de la rĂ©glementation de l’Acoss. Et ce, mĂȘme si Mireille Schurch, sĂ©natrice auteur du texte, veut instaurer un rĂ©gime de prĂ©somption de salariat. Techniquement, son amendement abrogerait l’article L 8221-6-1 du code du travail qui stipule que est prĂ©sumĂ© travailleur indĂ©pendant celui dont les conditions de travail sont dĂ©finies exclusivement par lui-mĂȘme ou par le contrat les dĂ©finissant avec son donneur d’ordre ». Cet article a Ă©tĂ© instaurĂ© en aoĂ»t 2008 par la loi de modernisation de l’économie qui a elle-mĂȘme créé ce nouveau rĂ©gime entrepreneurial. Mais juridiquement, il n’apportait aucune novation. En effet, un autre dispositif du code de travail, plus ancien, indique que sont prĂ©sumĂ©es ne pas ĂȘtre salariĂ©es les personnes physiques immatriculĂ©es auprĂšs des Urssaf pour le recouvrement des cotisations d’allocations familiales 1° du I de l’article L 8221-6 du code du travail. Or, ce dispositif d’immatriculation s’impose, depuis l’origine du rĂ©gime, Ă  tous les auto-entrepreneurs. Un dossier avant tout politique Est-ce Ă  dire que l’amendement sĂ©natorial, qui doit dĂ©sormais ĂȘtre examinĂ© en commission mixte paritaire, car il divise les deux assemblĂ©es parlementaires, ne servirait Ă  rien ? Juridiquement, la rĂ©ponse est affirmative dans l’immĂ©diat. Mais l’avenir pourrait changer la donne. Dans l’hypothĂšse oĂč le gouvernement souhaiterait exonĂ©rer totalement les auto-entrepreneurs de cotisations d’allocations familiales, et donc probablement d’immatriculation aux Urssaf pour cette charge, la prĂ©somption de non salariat tomberait
 sauf que, comme nous l’indiquions la semaine derniĂšre, ce mĂȘme projet de loi sur l’artisanat, le commerce et les TPE, prĂ©voit de gĂ©nĂ©raliser l’immatriculation des auto-entrepreneurs au RCS rĂ©pertoire du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou, le cas Ă©chĂ©ant, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Or, ce dernier dispositif d’immatriculation, qui a Ă©tĂ© adoptĂ© par les deux assemblĂ©es, mĂȘme s’il peut en thĂ©orie ĂȘtre ensuite censurĂ© par le Conseil constitutionnel, produit aussi l’effet de considĂ©rer les personnes physiques comme des non salariĂ©s, toujours en vertu de l’article L 8221-6 du code du travail. Autrement dit, les auto-entrepreneurs resteraient, dans cette hypothĂšse de dispense d’immatriculation aux Urssaf mais d’immatriculation au RCS ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, prĂ©sumĂ©s non salariĂ©s
 sauf pour ceux qui exercent en libĂ©ral car ils ne sont immatriculĂ©s ni au RCS ni au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ! Arnaud Montebourg favorable Ă  l’amendement A court terme, ce dossier est donc surtout rhĂ©torique si l’article L. 8221-6-1 du code du travail tombait, les auto-entrepreneurs seraient exclusivement considĂ©rĂ©s, dans les textes, comme des travailleurs non salariĂ©s et non plus — aussi — comme des travailleurs indĂ©pendants. Une distinction qui ne change rien sur le fond. Pourtant, Arnaud Montebourg s’est ralliĂ© Ă  cette nouvelle rhĂ©torique. Le ministre de l’économie a soutenu, au SĂ©nat, l’amendement de la communiste Mireille Schurch. Mais Laurent Grandguillaume, dĂ©putĂ© socialiste apprĂ©ciĂ© des entrepreneurs individuels pour sa vision destinĂ©e Ă  simplifier leurs rĂ©gimes, compte faire disparaĂźtre cette disposition. La bataille rhĂ©torique n’est pas terminĂ©e. larticle L. 8221-6 du code du travail ; que la sociĂ©tĂ© Uber BV faisait valoir que le chauffeur concluant un contrat de partenariat reste totalement libre de se connecter Ă  l’application, de choisir l’endroit et le moment oĂč il entend se connecter, sans ĂȘtre aucunement tenu d’en informer Ă 
Passer au contenuACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de 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AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de 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interdictions de travail dissimulĂ© mentionnĂ©es aux articles et du code du travail », l’URSSAF ne peut procĂ©der Ă  la rĂ©alisation d’audition de tout employeur ou son reprĂ©sentant et toute personne rĂ©munĂ©rĂ©e, ayant Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e ou prĂ©sumĂ©e ĂȘtre ou avoir Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur ou par un travailleur indĂ©pendant sans recueillir le consentement des intĂ©ressĂ©s[1].En effet, selon l’article L. 8271-6-1 du code du travail[2], les auditions auxquelles les agents de contrĂŽle procĂšdent pour la recherche et le constat des infractions en matiĂšre de travail illĂ©gal ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es qu’avec le consentement des personnes preuve de ce consentement peut rĂ©sulter du procĂšs-verbal d’audition signĂ© par les agents de contrĂŽle et la personne entendue ou de tout autre document[3].En l’absence de preuve du consentement de la personne entendue, le contrĂŽle est irrĂ©gulier, ce dont il rĂ©sulte que le redressement qui en est la suite doit ĂȘtre annulĂ©[4].Il est effectivement acquis que dans le cadre d’un contrĂŽle effectuĂ© au titre du recouvrement des cotisations sociales que si un procĂšs-verbal d’audition n’est pas exigĂ©, en revanche, les auditions, auxquelles les agents de contrĂŽle procĂšdent, ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es qu’avec le consentement des personnes recueil d’informations opĂ©rĂ© en violation de ces dispositions entraine la nullitĂ© du contrĂŽle et du redressement fondĂ©s sur ces auditions, sans pour autant entrainer celle des redressements qui n’en dĂ©pendent pas.[5]La preuve du consentement des personnes Ă  leur audition, au regard des dispositions de l’article L8271-6-1 du Code du travail incombe Ă  l’URSSAF qui doit communiquer les fiches de contrĂŽle figurant en annexe des procĂšs-verbaux de travail dissimulĂ©[6].Pour la Cour de cassation[7], en l’absence de consentement des personnes entendues, c’est Ă  bon droit que la Cour d’appel de Montpellier a annulĂ© le redressement.[1] Cour d’appel d’Amiens – ch. Sociale 13 septembre 2021 / n° 19/08198[2] L’article L8271-6-1 du Code du travail dispose Les agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l’article L. 8271-1-2 sont habilitĂ©s Ă  entendre, en quelque lieu que ce soit et avec son consentement, tout employeur ou son reprĂ©sentant et toute personne rĂ©munĂ©rĂ©e, ayant Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e ou prĂ©sumĂ©e ĂȘtre ou avoir Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e par l’employeur ou par un travailleur indĂ©pendant, afin de connaĂźtre la nature des activitĂ©s de cette personne, ses conditions d’emploi et le montant des rĂ©munĂ©rations s’y rapportant, y compris les avantages en nature. De mĂȘme, ils peuvent entendre toute personne susceptible de fournir des informations utiles Ă  l’accomplissement de leur mission de lutte contre le travail Ă  l’article 28 du code de procĂ©dure pĂ©nale, l’article 61-1 du mĂȘme code est applicable lorsqu’il est procĂ©dĂ© Ă  l’audition d’une personne Ă  l’égard de laquelle il existe des raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tentĂ© de commettre une auditions peuvent faire l’objet d’un procĂšs-verbal signĂ© des agents mentionnĂ©s au premier alinĂ©a et des personnes agents sont en outre habilitĂ©s Ă  demander aux employeurs, aux travailleurs indĂ©pendants, aux personnes employĂ©es dans l’entreprise ou sur le lieu de travail ainsi qu’à toute personne dont ils recueillent les dĂ©clarations dans l’exercice de leur mission de justifier de leur identitĂ© et de leur adresse. »[3] Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 26 novembre 2020 / n° Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 9 dĂ©cembre 2021 / n° Cass. 2e civ., 9 oct. 2014, Bull. civ. II, no 204 ; Cass. 2e civ, 9 oct. 2014, no 12-28-958[6] Cour d’appel d’OrlĂ©ans – ch. sĂ©curitĂ© sociale – 1 dĂ©cembre 2021 – n° 552/2021[7] Cour de cassation – DeuxiĂšme chambre civile 9 dĂ©cembre 2021 / n° avis sur MaĂźtre Eric ROCHEBLAVEEric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Barreau de Montpellier savoir est une richesse qui se partage ! Partagez cet article sur votre rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© Articles similaires Page load link Aller en haut
ArticleL8221-6. I. - Sont prĂ©sumĂ©s ne pas ĂȘtre liĂ©s avec le donneur d'ordre par un contrat de travail dans l'exĂ©cution de l'activitĂ© donnant lieu Ă  immatriculation ou inscription : 1° Les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre des agents commerciaux ou Passer au contenuACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre 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Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSACCUEILEric ROCHEBLAVEPrĂ©sentationLa Presse en parleAvis ClientsAVOCAT SPÉCIALISTEAvocat SpĂ©cialisteMontpellier AVOCATCabinet d’Avocat MontpellierAvocat Droit du Travail MontpellierAVOCAT URSSAFMise en demeure de l’URSSAF que faut-il faire ?Motivez correctement vos oppositions aux contraintes de l’URSSAF !Comment contester un redressement de cotisations URSSAF ?Signification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?AVOCAT MSA – MutualitĂ© Sociale AgricoleAvocat Caisse d’Assurance Retraite et de la SantĂ© au Travail CARSAT – Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse CNAVAVOCAT Commission de Recours Amiable CRAMotivez bien votre saisine de la Commission de Recours Amiable !Que faire Ă  rĂ©ception ou en l’absence de rĂ©ception d’une dĂ©cision de la Commission de Recours Amiable CRA ?Attention au contenu de votre lettre de saisine de la commission de recours amiable !AVOCAT PĂŽle Social du Tribunal JudiciaireSignification de contrainte par huissier de justice comment se dĂ©fendre ?Avocat Juge de l’exĂ©cution JEXSaisie-attribution sur votre compte bancaire par l’URSSAF Comment vous dĂ©fendre ?AVOCAT Conseil de Prud’hommesAVOCAT COUR D’APPELAVOCAT Caisse Primaire d’Assurance Maladie CPAMAVOCAT Accident du travail – Maladie professionnelleAVOCAT Faute inexcusable de l’employeurQu’est-ce que la faute inexcusable de l’employeur ?Comment un employeur peut-il se dĂ©fendre contre un salariĂ© demandant la reconnaissance de sa faute inexcusable ?ACTUALITÉSCONTACTSCONSULTATIONSPour la Cour de cassation, les chauffeurs Uber sont des salariĂ©s Voir l'image agrandie Pour la Cour de cassation, les chauffeurs Uber sont des salariĂ©sPour la Cour de cassation, les chauffeurs Uber sont des salariĂ©sDans son arrĂȘt du 4 mars 2020, la Cour de cassation a jugĂ© que – le statut de travailleur indĂ©pendant » d’un chauffeur Uber Ă©tait fictif » et que la sociĂ©tĂ© Uber lui avait adressĂ© des directives, en avait contrĂŽlĂ© l’exĂ©cution et avait exercĂ© un pouvoir de sanction »– le contrat de partenariat » ayant liĂ© ce chauffeur Ă  la sociĂ©tĂ© Uber Ă©tait un contrat de travailLa sociĂ©tĂ© Uber BV utilise une plate-forme numĂ©rique et une application afin de mettre en relation avec des clients, en vue d’un transport urbain, des chauffeurs VTC exerçant leur activitĂ© sous un statut d’ chauffeur, aprĂšs la clĂŽture dĂ©finitive de son compte par la sociĂ©tĂ© Uber BV, avait saisi la juridiction prud’homale d’une demande de requalification de la relation contractuelle en contrat de son arrĂȘt Uber du 4 mars 2020 la Cour de Cassation rappelĂ© que Selon l’article L. 8221-6 du code du travail, les personnes physiques, dans l’exĂ©cution de l’activitĂ© donnant lieu Ă  immatriculation sur les registres ou rĂ©pertoires que ce texte Ă©numĂšre, sont prĂ©sumĂ©es ne pas ĂȘtre liĂ©es avec le donneur d’ordre par un contrat de travail. »Dans un arrĂȘt Take Eat Easy Soc., 28 novembre 2018, pourvoi n° la Cour de cassation a dĂ©jĂ  jugĂ©, que les dispositions de l’article L. 8221-6 du code du travail, n’établissent qu’une prĂ©somption simple qui peut ĂȘtre renversĂ©e lorsque ces personnes fournissent des prestations dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l’égard du donneur d’ une jurisprudence Ă©tablie, l’existence d’une relation de travail salariĂ©e ne dĂ©pend ni de la volontĂ© exprimĂ©e par les parties ni de la dĂ©nomination qu’elles ont donnĂ©es Ă  leur convention, mais des conditions de fait dans lesquelles est exercĂ©e l’activitĂ© professionnelle Soc., 17 avril 1991, pourvoi n° Bull. V n° 200 ; Soc., 19 dĂ©cembre 2000, pourvoi n° Bull. V, n° 437 ; Soc., 9 mai 2001, pourvoi n° Bull. V, n° 155.L’existence d’un contrat de travail peut ĂȘtre Ă©tablie lorsque ces personnes fournissent des prestations dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l’égard du donneur d’ son arrĂȘt Uber du 4 mars 2020 la Cour de Cassation rappelĂ© que Selon la jurisprudence constante de la Cour Soc., 13 nov. 1996, n° 94-13187, Bull. V n° 386, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, le lien de subordination est caractĂ©risĂ© par l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et de sanctionner les manquements de son cette mĂȘme jurisprudence, peut constituer un indice de subordination le travail au sein d’un service organisĂ© lorsque l’employeur en dĂ©termine unilatĂ©ralement les conditions d’exĂ©cution. »En ce qui concerne le critĂšre du travail salariĂ©, la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation est fixĂ©e depuis l’arrĂȘt SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale du 13 novembre 1996 Soc., 13 novembre 1996, pourvoi n° Bull. V n° 386 selon lequel “le lien de subordination est caractĂ©risĂ© par l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et de sanctionner les manquements de son subordonnĂ© ; le travail au sein d’un service organisĂ© peut constituer un indice du lien de subordination lorsque l’employeur dĂ©termine unilatĂ©ralement les conditions d’exĂ©cution du travail.”Dans l’arrĂȘt prononcĂ© le 4 mars 2020, la chambre sociale a estimĂ© qu’il n’était pas possible de s’écarter de cette dĂ©finition dĂ©sormais traditionnelle et a refusĂ© d’adopter le critĂšre de la dĂ©pendance Ă©conomique suggĂ©rĂ© par certains effet, d’une part la Cour de justice de l’Union europĂ©enne, tant sur le terrain de la directive 2003/88/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’amĂ©nagement du temps de travail que sur celui de la directive 89/391/CEE du Conseil, du 12 juin 1989, concernant la mise en oeuvre de mesures visant Ă  promouvoir l’amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© des travailleurs au travail, dĂ©cide que la notion de travailleur visĂ©e dans ces deux textes communautaires est une notion autonome, c’est-Ă -dire dĂ©fini par le droit de l’Union europĂ©enne lui-mĂȘme et non pas renvoyĂ©e pour sa dĂ©finition au droit interne de chaque Etat membre voir notamment CJUE, 14 octobre 2010, Union syndicale Solidaires IsĂšre, C-428/09 ; CJUE, 7 avril 2011, Dieter May, C-519/09 ; CJUE, 26 mars 2015, Fenoll, C-316/13 ; voir par ailleurs l’article 3 de la directive 89/391 prĂ©citĂ©e. Or la dĂ©finition donnĂ©e du travailleur par la Cour de justice est semblable Ă  celle de la chambre sociale depuis l’arrĂȘt SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale, c’est-Ă -dire le critĂšre du lien de subordination CJUE, arrĂȘt Fenoll, 26 mars 2015, prĂ©c..D’autre part, dans sa dĂ©cision n° 2019-794 DC du 20 dĂ©cembre 2019 par laquelle le Conseil constitutionnel a censurĂ© en partie l’article 44 de la loi d’orientation des mobilitĂ©s en ce qu’il Ă©cartait le pouvoir de requalification par le juge de la relation de travail d’un travailleur de plate-forme en contrat de travail, le Conseil constitutionnel s’est rĂ©fĂ©rĂ© Ă  de multiples reprises au critĂšre de l’état de subordination juridique voir les points 25 et 28.Sans modifier en quoi que ce soit la jurisprudence Ă©tablie depuis l’arrĂȘt SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de 1996, la Cour de cassation a approuvĂ© la cour d’appel d’avoir requalifiĂ© la relation de travail d’un chauffeur de VTC avec la sociĂ©tĂ© Uber BV en contrat de effet, le critĂšre du lien de subordination se dĂ©compose en trois Ă©lĂ©ments – le pouvoir de donner des instructions– le pouvoir d’en contrĂŽler l’exĂ©cution– le pouvoir de sanctionner le non-respect des instructions au travail indĂ©pendant, il se caractĂ©rise par les Ă©lĂ©ments suivants la possibilitĂ© de se constituer une clientĂšle propre, la libertĂ© de fixer ses tarifs, la libertĂ© de fixer les conditions d’exĂ©cution de la prestation de la cour d’appel a notamment constatĂ© 1° que ce chauffeur a intĂ©grĂ© un service de prestation de transport créé et entiĂšrement organisĂ© par cette sociĂ©tĂ©, service qui n’existe que grĂące Ă  cette plate-forme, Ă  travers l’utilisation duquel il ne constitue aucune clientĂšle propre, ne fixe pas librement ses tarifs ni les conditions d’exercice de sa prestation de transport ;2° que le chauffeur se voit imposer un itinĂ©raire particulier dont il n’a pas le libre choix et pour lequel des corrections tarifaires sont appliquĂ©es si le chauffeur ne suit pas cet itinĂ©raire ;3° que la destination finale de la course n’est parfois pas connue du chauffeur, lequel ne peut rĂ©ellement choisir librement, comme le ferait un chauffeur indĂ©pendant, la course qui lui convient ou non ;4° que la sociĂ©tĂ© a la facultĂ© de dĂ©connecter temporairement le chauffeur de son application Ă  partir de trois refus de courses et que le chauffeur peut perdre l’accĂšs Ă  son compte en cas de dĂ©passement d’un taux d’annulation de commandes ou de signalements de comportements problĂ©matiques ».Ainsi, dans son arrĂȘt UBER du 4 mars 2020, la Cour de cassation a jugĂ© A cet Ă©gard, la cour d’appel a retenu que M. X
 a Ă©tĂ© contraint pour pouvoir devenir partenaire » de la sociĂ©tĂ© Uber BV et de son application Ă©ponyme de s’inscrire au Registre des MĂ©tiers et que, loin de dĂ©cider librement de l’organisation de son activitĂ©, de rechercher une clientĂšle ou de choisir ses fournisseurs, il a ainsi intĂ©grĂ© un service de prestation de transport créé et entiĂšrement organisĂ© par la sociĂ©tĂ© Uber BV, qui n’existe que grĂące Ă  cette plateforme, service de transport Ă  travers l’utilisation duquel il ne constitue aucune clientĂšle propre, ne fixe pas librement ses tarifs ni les conditions d’exercice de sa prestation de transport, qui sont entiĂšrement rĂ©gis par la sociĂ©tĂ© Uber BV. La cour d’appel a retenu, Ă  propos de la libertĂ© de se connecter et du libre choix des horaires de travail, que le fait de pouvoir choisir ses jours et heures de travail n’exclut pas en soi une relation de travail subordonnĂ©e, dĂšs lors que lorsqu’un chauffeur se connecte Ă  la plateforme Uber, il intĂšgre un service organisĂ© par la sociĂ©tĂ© Uber BV. Au sujet des tarifs, la cour d’appel a relevĂ© que ceux-ci sont contractuellement fixĂ©s au moyen des algorithmes de la plateforme Uber par un mĂ©canisme prĂ©dictif, imposant au chauffeur un itinĂ©raire particulier dont il n’a pas le libre choix, puisque le contrat prĂ©voit en son article une possibilitĂ© d’ajustement par Uber du tarif, notamment si le chauffeur a choisi un itinĂ©raire inefficace », M. X
 produisant plusieurs corrections tarifaires qui lui ont Ă©tĂ© appliquĂ©es par la sociĂ©tĂ© Uber BV et qui traduisent le fait qu’elle lui donnait des directives et en contrĂŽlait l’ des conditions d’exercice de la prestation de transport, la cour d’appel a constatĂ© que l’application Uber exerce un contrĂŽle en matiĂšre d’acceptation des courses, puisque, sans ĂȘtre dĂ©menti, M. X
 affirme que, au bout de trois refus de sollicitations, lui est adressĂ© le message Êtes-vous encore lĂ  ? », la charte invitant les chauffeurs qui ne souhaitent pas accepter de courses Ă  se dĂ©connecter tout simplement », que cette invitation doit ĂȘtre mise en regard des stipulations du point du contrat, selon lesquelles Uber se rĂ©serve Ă©galement le droit de dĂ©sactiver ou autrement de restreindre l’accĂšs ou l’utilisation de l’Application Chauffeur ou des services Uber par le Client ou un quelconque de ses chauffeurs ou toute autre raison, Ă  la discrĂ©tion raisonnable d’Uber », lesquelles ont pour effet d’inciter les chauffeurs Ă  rester connectĂ©s pour espĂ©rer effectuer une course et, ainsi, Ă  se tenir constamment, pendant la durĂ©e de la connexion, Ă  la disposition de la sociĂ©tĂ© Uber BV, sans pouvoir rĂ©ellement choisir librement, comme le ferait un chauffeur indĂ©pendant, la course qui leur convient ou non, ce d’autant que le point du contrat stipule que le chauffeur obtiendra la destination de l’utilisateur, soit en personne lors de la prise en charge, ou depuis l’Application Chauffeur si l’utilisateur choisit de saisir la destination par l’intermĂ©diaire de l’Application mobile d’Uber », ce qui implique que le critĂšre de destination, qui peut conditionner l’acceptation d’une course est parfois inconnu du chauffeur lorsqu’il doit rĂ©pondre Ă  une sollicitation de la plateforme Uber, ce que confirme le constat d’huissier de justice dressĂ© le 13 mars 2017, ce mĂȘme constat indiquant que le chauffeur dispose de seulement huit secondes pour accepter la course qui lui est proposĂ©e. Sur le pouvoir de sanction, outre les dĂ©connexions temporaires Ă  partir de trois refus de courses dont la sociĂ©tĂ© Uber reconnaĂźt l’existence, et les corrections tarifaires appliquĂ©es si le chauffeur a choisi un itinĂ©raire inefficace », la cour d’appel a retenu que la fixation par la sociĂ©tĂ© Uber BV d’un taux d’annulation de commandes, au demeurant variable dans chaque ville » selon la charte de la communautĂ© Uber, pouvant entraĂźner la perte d’accĂšs au compte y participe, tout comme la perte dĂ©finitive d’accĂšs Ă  l’application Uber en cas de signalements de comportements problĂ©matiques » par les utilisateurs, auxquels M. X
 a Ă©tĂ© exposĂ©, peu important que les faits reprochĂ©s soient constituĂ©s ou que leur sanction soit proportionnĂ©e Ă  leur commission. »La Cour de cassation a en consĂ©quence approuvĂ© la cour d’appel d’avoir dĂ©duit de l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrĂŽler l’exĂ©cution et de sanctionner les manquements et d’avoir jugĂ© que, dĂšs lors, le statut de travailleur indĂ©pendant du chauffeur Ă©tait dans son arrĂȘt UBER du 4 mars 2020, la Cour de cassation a jugĂ© La cour d’appel, qui a ainsi dĂ©duit de l’ensemble des Ă©lĂ©ments prĂ©cĂ©demment exposĂ©s que le statut de travailleur indĂ©pendant de M. X
 Ă©tait fictif et que la sociĂ©tĂ© Uber BV lui avait adressĂ© des directives, en avait contrĂŽlĂ© l’exĂ©cution et avait exercĂ© un pouvoir de sanction, a, sans dĂ©naturation des termes du contrat et sans encourir les griefs du moyen, inopĂ©rant en ses septiĂšme, neuviĂšme et douziĂšme branches, lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision. »L’existence en l’espĂšce d’un lien de subordination lors des connexions du chauffeur de VTC Ă  l’application Uber est ainsi reconnue, la Cour de cassation ayant exclu de prendre en considĂ©ration le fait que le chauffeur n’a aucune obligation de connexion et qu’aucune sanction n’existe en cas d’absence de connexions quelqu’en soit la durĂ©e Ă  la diffĂ©rence de ce qui existait dans l’application Take Eat Easy. En effet, la Cour de justice de l’Union europĂ©enne retient que la qualification de prestataire indĂ©pendant » donnĂ©e par le droit national n’exclut pas qu’une personne doit ĂȘtre qualifiĂ©e de travailleur », au sens du droit de l’Union, si son indĂ©pendance n’est que fictive, dĂ©guisant ainsi une vĂ©ritable relation de travail CJUE,13 janvier 2004, Allonby, C-256/01, point 71 ; CJUE, 4 dĂ©cembre 2014, C-413/13, FNV Kunsten Informatie en Media, point 35 et que le fait qu’aucune obligation ne pĂšse sur les travailleurs pour accepter une vacation est sans incidence dans le contexte en cause CJUE, 13 janvier 2004, Allonby, prĂ©c., point 72.Tandis qu’un rĂ©gime intermĂ©diaire entre le salariat et les indĂ©pendants existe dans certains États europĂ©ens, comme au Royaume-Uni le rĂ©gime des “workers”, rĂ©gime intermĂ©diaire entre les “employees” et les “independents”, ainsi qu’en Italie contrats de “collaborazione coordinata e continuativa”, “collaborazione a progetto”, le droit français ne connaĂźt que deux statuts, celui d’indĂ©pendant et de travailleur de cassation, 4 mars 2020 n° Note explicative relative Ă  l’arrĂȘt n°374 du 4 mars 2020 – Chambre sociale arrĂȘt dit Uber »Ainsi, le pourvoi de la sociĂ©tĂ© Uber BV Ă  l’encontre de l’arrĂȘt de la Cour d’appel, Paris du 10 Janvier 2019 a Ă©tĂ© rejetĂ©AprĂšs avoir dit que le contrat ayant liĂ© ce chauffeur Ă  la sociĂ©tĂ© Uber BV est un contrat de travail, la Cour d’appel de Paris avait renvoyĂ© l’affaire devant le Conseil de Prud’hommes de Paris pour statuer sur les demandes du salariĂ© Sur la base d’un taux horaire de salaire de base d’un montant de 28,99 euros brut,Sur la base d’une moyenne de rĂ©munĂ©ration brute mensuelle avant intĂ©gration des heures supplĂ©mentaires d’un montant de euros brut,Sur la base d’une moyenne de rĂ©munĂ©ration brute mensuelle aprĂšs intĂ©gration des heures supplĂ©mentaires d’un montant de euros brut,CONDAMNER solidairement Uber France et Uber BV Ă  verser Ă  Monsieur P. les sommes suivantes * sur l’exĂ©cution du contrat de travail Au titre de la convention collective applicable – euros d’indemnitĂ© pour les dimanches travaillĂ©s, sur le fondement de l’article 7 quater de l’annexe I Ouvrier de la convention collective Transport » et de l’avenant n°106 du 4 avril 2016– euros d’indemnitĂ© de repas, sur le fondement des articles 8 et 9 de l’annexe I Ouvrier de la convention collective Transport » et de l’avenant n°65 du 5 juillet 2016– 96,60 euros d’indemnitĂ© de repas pour service de nuit, sur le fondement de l’article 12 de l’annexe I Ouvrier de la convention collective Transport » et de l’avenant n°65 du 5 juillet 2016– euros d’indemnisation pour travail de nuit, sur le fondement de l’article 9 de l’accord ARTT du 18 avril 2002 de la convention collective Transport » et selon les taux horaires reconstituĂ©sAu titre de la durĂ©e lĂ©gale du travail – euros de rappel de salaire au titre des heures supplĂ©mentaires, sur le fondement des articles et suivants du code du travail – de congĂ©s y affĂ©rents 10%– euros de rappel de salaire au titre de la contrepartie obligatoire pour les heures supplĂ©mentaires au-delĂ  du contingent annuel, sur le fondement des articles et du code du travail et de l’article 5 de l’accord du 18 avril 2002– euros de dommages et intĂ©rĂȘt pour non-respect des durĂ©es maximales de travail, sur le fondement des articles et L. 3121-20 du Code du travail 1 mois– euros de dommages et intĂ©rĂȘt pour travail dissimulĂ©, sur le fondement des articles et du code du travail 6 mois* sur le licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse – euros d’indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis, sur le fondement de l’article 5 de la l’annexe I Ouvrier 1 mois– 211 euros de congĂ©s y affĂ©rents 10%– euros de dommages et intĂ©rĂȘts pour licenciement abusif, sur le fondement de l’article du code du travail 4 moisEn tout Ă©tat de cause, Ă  l’encontre d’Uber France et d’Uber BV ORDONNER les intĂ©rĂȘts lĂ©gaux, pour les crĂ©ances salariales, Ă  compter de la rĂ©ception de la convocation devant le Bureau de Conciliation et d’Orientation du Conseil de Prud’hommes de Paris, pour les crĂ©ances indemnitaires, Ă  compter de la dĂ©cision ;ORDONNER la capitalisation des intĂ©rĂȘts ; »Vos avis sur MaĂźtre Eric ROCHEBLAVEEric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit du Travail et Droit de la SĂ©curitĂ© Sociale Barreau de Montpellier savoir est une richesse qui se partage ! Partagez cet article sur votre rĂ©seau social prĂ©fĂ©rĂ© Articles similaires Page load link Aller en haut Larticle L. 8221-3 du code du travail dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la loi du 21 dĂ©cembre 2011 (travail dissimulĂ© par minoration des dĂ©clarations faites aux organismes sociaux ou fiscaux), ne porte atteinte ni au principe de lĂ©galitĂ© des dĂ©lits et des peines ni au principe d’interprĂ©tation stricte et de prĂ©visibilitĂ© de la loi pĂ©nale.
Code de justice administrativeChronoLégi Article L822-1 - Code de justice administrative »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 2001 Naviguer dans le sommaire Article L822-1Version en vigueur depuis le 01 janvier 2001 Le pourvoi en cassation devant le Conseil d'Etat fait l'objet d'une procédure préalable d'admission. L'admission est refusée par décision juridictionnelle si le pourvoi est irrecevable ou n'est fondé sur aucun moyen en haut de la page
\n\n \nl 8221 6 du code du travail
Sil’article L 8221-6 du Code du travail institue une prĂ©somption de non salariat pour les entrepreneurs immatriculĂ©s au RCS, cette prĂ©somption peut ĂȘtre renversĂ©e en dĂ©montrant l’existence d’un lien de subordination juridique entre l’employeur et l’auto-entrepreneur. En l’espĂšce, une sociĂ©tĂ© ayant une activitĂ© de tĂ©lĂ©prospection tĂ©lĂ©phonique avait
La loi du 5 septembre autorise une expĂ©rimentation visant Ă  Ă©largir les formes d'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique IAE au travail indĂ©pendant et permet aux structures de l'IAE de conclure - Ă  compter du 1er janvier 2019 - un contrat de professionnalisation avec des personnes agréées par PĂŽle emploi. Plusieurs dispositions de la loi n° 2018-771 du 5 septembre "pour la libertĂ© de choisir son avenir professionnel" dĂ©montrent la volontĂ© de favoriser l'emploi des personnes en difficultĂ© via l'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique IAE. Conclusion de contrats de professionnalisation par les SIAE Tout d'abord, la loi ouvre la possibilitĂ©, pour les structures de l'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique entreprises d'insertion, entreprises de travail temporaire d'insertion, associations intermĂ©diaires et ateliers et chantiers d'insertion de conclure, Ă  compter du 1er janvier 2019, un contrat de professionnalisation avec des personnes agréées par PĂŽle emploi, dans le cadre du conventionnement C. trav., art. L. 5132-3. Remarque actuellement, seules les entreprises de travail temporaire d'insertion peuvent conclure des contrats de professionnalisation, Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e C. trav., art. L. 6325-23. En outre, les structures de l'IAE seront Ă©ligibles Ă  une expĂ©rimentation permettant de conclure un contrat de professionnalisation "en vue d'acquĂ©rir des compĂ©tences dĂ©finies par l'employeur et l'opĂ©rateur de compĂ©tences, en accord avec le salariĂ©". Ce, par dĂ©rogation Ă  l'article L. 6314-1 du code du travail selon lequel un tel contrat doit viser l'acquisition d'une des qualifications suivantes enregistrĂ©e au RĂ©pertoire national des certifications professionnelles, reconnue dans les classifications d'une convention collective nationale de branche ou ouvrant droit Ă  un certificat de qualification professionnelle. Les conditions de mise en Ɠuvre de cette expĂ©rimentation, d'une durĂ©e de 3 ans, doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. ExpĂ©rimentation des entreprises d'insertion par le travail indĂ©pendant Par ailleurs, la loi autorise l'État Ă  expĂ©rimenter "l'Ă©largissement des formes d'insertion par l'activitĂ© Ă©conomique au travail indĂ©pendant". Sont ciblĂ©es par ce dispositif les personnes sans emploi, rencontrant des difficultĂ©s sociales et professionnelles particuliĂšres. Il s'agit de leur permettre d'exercer une activitĂ© professionnelle, tout en "bĂ©nĂ©ficiant d'un service de mise en relation avec des clients et d'un accompagnement rĂ©alisĂ©s par une entreprise d'insertion par le travail indĂ©pendant" EITI. Ce type de structure existe actuellement, prĂ©cise le rapporteur du projet de loi pour le SĂ©nat, et leur mission est "d'inclure des publics Ă©loignĂ©s de l'emploi dans l'entreprenariat pour des activitĂ©s aussi diverses que la manutention, le bricolage ou la conciergerie". Pour les parlementaires, "le travail indĂ©pendant a prouvĂ© son efficacitĂ© auprĂšs de publics qui ne rentrent pas dans les dispositifs d'insertion utilisant le travail salariĂ© il est adaptĂ© Ă  certaines situations personnelles ne permettant pas s'accommoder du cadre du travail salariĂ© classique femmes seules avec enfants, personnes avec de grosses difficultĂ©s sociales, etc." Rapp. SĂ©nat n° 609, 27 juin 2018. L'EITI et la personne accompagnĂ©e contracteront dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 8221-6 du code du travail, qui "fixe les professions prĂ©sumĂ©es exemptes de requalification salariale" Rapp. SĂ©nat n° 609, 27 juin 2018. ConcrĂštement, cela signifie que les personnes accompagnĂ©es seront prĂ©sumĂ©es ne pas ĂȘtre liĂ©es par un contrat de travail avec l'EITI. L'État pourra conclure des conventions avec les EITI, lesquelles pourront prĂ©voir l'octroi d'aides financiĂšres, imputĂ©es sur les crĂ©dits de l'IAE votĂ©s en loi de finances. A noter que seuls les contrats conclus avec des personnes agréées par PĂŽle emploi ouvriront droit Ă  ces aides. Les modalitĂ©s d'application de cette expĂ©rimentation seront dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'État, dont la publication sonnera le coup d'envoi du dispositif, prĂ©vu pour une durĂ©e de 3 ans. Droit public Le droit public se dĂ©finit comme la branche du droit s'intĂ©ressant au fonctionnement et Ă  l’organisation de l’Etat droit constitutionnel notamment, de l’administration droit administratif, des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privĂ©es. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s
Art L. 8221-6 du Code du travail. 5. Art. L. 8241-1 et L. 8231-1 du Code du travail. 6. Bùtiment actualit é n° 4 du 10 mars 2015. 7. Art. 3 de la loi du 31 décembre 1975. 8. Cass. civ. 3e, 24 avril 2003. 9. Cass. civ. 3e, 13 avril 1988. 10. Cf. Bùtiment actualité n° 19 du 23 novembre 2016. Contenu réservé aux adhérents FFB. Se connecter. Profitez aussi de conseils et de soutien.
La relation de travail est une relation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e dans laquelle les deux parties l’employeur et le salariĂ© ne sont pas placĂ©es sur un mĂȘme pied d’égalitĂ©. Ce dĂ©sĂ©quilibre se traduit juridiquement par la notion de lien de subordination juridique qui constitue le critĂšre essentiel de qualification du contrat de lien de subordination est un rapport de pouvoir qui se manifeste par le pouvoir de direction, le pouvoir disciplinaire et le pouvoir rĂ©glementaire de l’employeur. Cette inĂ©galitĂ© des parties au contrat consacrĂ©e implicitement par le droit du travail est toutefois rĂ©gulĂ©e par le Code du travail. I. Le lien de subordination critĂšre de qualification du contrat de travailLa dĂ©finition du contrat de travailLe Code du travail ne comporte aucune dĂ©finition gĂ©nĂ©rale du contrat de travail. En l’absence de dĂ©finition lĂ©gale, la jurisprudence a posĂ© les critĂšres permettant de le dĂ©finir, parmi lesquels figure le critĂšre du lien de subordination depuis l’arrĂȘt Bardou» Soc. 6 juillet 1931.Les critĂšres posĂ©s par la jurisprudence pour reconnaĂźtre l’existence d’un contrat de travail qu’il s’agisse d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e sont les suivants Soc., 22 juill. 19541. exĂ©cution d’une prestation de travail ;2. versement d’une rĂ©munĂ©ration ;3. existence d’un lien de subordination entre les le troisiĂšme critĂšre relatif au lien de subordination juridique est dĂ©cisif. Les critĂšres de l’exĂ©cution d’un travail et de la rĂ©munĂ©ration sont des Ă©lĂ©ments importants du contrat de travail mais ne lui sont pas spĂ©cifiques et se retrouvent dans d’autres formes de de caractĂ©riser l’existence d’un contrat de travailDe nombreux contrats ne sont pas dĂ©nommĂ©s contrat de travail » par les parties mais, par exemple, contrat de prestation de services » ou contrat commercial ».Or, en application du principe dit d’indisponibilitĂ© de la qualification de contrat de travail, qui trouve son fondement Ă  l’article 12 du Code de procĂ©dure civile, la qualification de contrat de travail est une rĂšgle d’ordre public Ă  laquelle on ne peut la formule de la Cour de cassation, le juge doit donner ou restituer leur exacte qualification aux actes sans s’arrĂȘter Ă  la dĂ©nomination que les parties en auraient pratique, deux types de personnes ont vocation Ă  demander la requalification d’une situation contractuelle en contrat de travail devant le Conseil de prud’hommes Le travailleur qui estime, dans les faits, ĂȘtre liĂ© par un contrat de travail en raison du lien de subordination le liant Ă  son donneur d’ordre par exemple, le cas des requalification des chauffeurs utilisant les plateformes Heetch, Uber, Deliveroo
. La requalification en contrat de travail lui permettra de bĂ©nĂ©ficier de l’application du Droit du travail voir fin de l’article;L’Urssaf qui estime que, dans les faits, le contrat qui n’a pas Ă©tĂ© qualifiĂ© par les parties de contrat de travail en est un, afin de demander au donneur d’ordre considĂ©rĂ© comme un employeur le paiement des cotisations sociales sur les sommes versĂ©es au travailleur en application de l’article du Code de la sĂ©curitĂ© vĂ©rification concrĂšte du lien de subordinationComment vĂ©rifier concrĂštement l’existence d’un lien de subordination ?La Cour de cassation dĂ©finit le lien de subordination comme l’exĂ©cution d’un travail sous l’autoritĂ© d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives pouvoir de direction ;d’en contrĂŽler l’exĂ©cution pouvoir de contrĂŽle ;et de sanctionner les manquements de son subordonnĂ© pouvoir de sanction.Soc., 13 n° arrĂȘt dit SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale »Afin de dĂ©terminer ce triple pouvoir et donc le lien de subordination, les juges se rĂ©fĂšrent Ă  un faisceau d’indices parmi lequel figurent notamment 1 La dĂ©pendance Ă©conomiqueCe critère ne permet pas de caractériser l’existence d’un contrat de travail depuis l’arrêt Bardou précité. Il constitue toutefois un indice du lien de démontrer la dépendance économique d’un contractant à l’égard de son cocontractant, il faut prouver l’exclusivité de la relation avec le donneur d’ordre» en apportant les éléments de faits suivants le travailleur n’a pas de clientèle propre Soc., 6 oct. 2010, n° montant du prix de la prestation est fixé unilatéralement par la partie forte Soc., 20 mai2010, n° L’intĂ©gration dans un service organisĂ© par autruiL’intégration dans un service organisé est un autre indice du lien de subordination Soc., 7 juill. 2010, n° pouvoir de l’employeur s’exerce sur les conditions d’exécution du travail révélant l’existence d’un véritable service organisée et contrôlé par l’employeur auquel le travailleur est nécessairement intégré pour l’exécution de sa peut citer comme indices de cette intégration dans un service organisé Le salaire au temps et non Ă  la tĂąche Soc., 23 janv. 2008, n° fourniture du matériel utile à la prestation de travail démontrant la maîtrise technique du donneur d’ordre; Pour un exemple rĂ©cent Ă  propos d’un chauffeur VTC Soc., 4 mars 2020, 3 L’exercice d’une autoritĂ© par l’employeurLe travailleur qui reçoit des directives, des ordres et peut faire l’objet de sanctions peut être requalifié en salarié selon l’arrêt précité Société générale de 1996. 4 La rĂ©partition des risques de l’activitĂ©Le degrĂ© de participation du salariĂ© aux risques Ă©conomiques de l’entreprise constitue, dans certains cas, un indice du lien de subordination Civ. 2Ăšme, 13 dĂ©c. 2005, n° rĂ©cents sur le lien de subordinationArrĂȘt Uber Cass. soc., 4 mars 2020, n° chauffeurs VTC exercent gĂ©nĂ©ralement leur activitĂ© avec le statut indĂ©pendant prĂ©somption de travailleur indĂ©pendant prĂ©vue par l’article L. 8221-6-1 du Code du travail + article L. 7341-1 du Code du travail qui institue des rĂšgles spĂ©cifiques pour le travailleur indĂ©pendant liĂ© contractuellement Ă  une plateforme. Toutefois, la Cour de cassation a rĂ©cemment requalifiĂ© le contrat qui liait un travailleur Ă  la sociĂ©tĂ© UBER en contrat de travail en constatant l’existence d’un lien de subordination. Pour en savoir plus sur ce sujet d’actualitĂ©, je vous renvoie Ă  cette note de la Cour de cassation. Dans cet arrĂȘt, la Cour de cassation met notamment en avant le critĂšre de l’intĂ©gration dans un service organisĂ© pour caractĂ©riser le lien de Take It Easy Cass. soc. 28 novembre 2018, n° a Ă©galement requalifiĂ© des contrats de prestation de service conclus entre des coursiers et la sociĂ©tĂ© Take It Easy CaractĂ©rise l’existence d’un pouvoir de direction et de contrĂŽle de l’exĂ©cution de la prestation caractĂ©risant un lien de subordination et partant, d’un contrat de travail, le juge qui constate d’une part, que l’application Ă©tait dotĂ©e d’un systĂšme de gĂ©olocalisation permettant le suivi en temps rĂ©el par la sociĂ©tĂ© de la position du coursier et la comptabilisation du nombre total de kilomĂštres parcourus par celui-ci et, d’autre part, que la sociĂ©tĂ© disposait d’un pouvoir de sanction Ă  l’égard du aller plus loin le critĂšre du lien de subordination juridique est remis en cause par certains auteurs qui n’y voit pas un critĂšre du contrat de travail, c’est-Ă -dire un signe qui permet de le distinguer. Christophe RadĂ© propose de prendre en compte un critĂšre d’intĂ©gration Ă©conomique pour dĂ©finir le contrat de travail Des critĂšres du contrat de travail – Christophe RadĂ© – Droit social 2013. 202. II. Les limites au lien de subordination juridique et au pouvoir patronalLe pouvoir patronal et le lien de subordination qui en rĂ©sulte trouve sa source dans le droit de propriĂ©tĂ© s’agissant des biens de l’entreprise Cciv., art. 544,dans la libertĂ© d’entreprendre s’agissant des dĂ©cisions unilatĂ©rales du chef d’entreprise Soc., 13 juillet 2004, n° maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans l’ensemble du droit du travail reconnaissant implicitement ce pouvoir au bĂ©nĂ©fice de l’ le lien de subordination n’est pas absolu. Le pouvoir patronal connaĂźt de nombreuses limites Limite n°1 Le respect des libertĂ©s individuellesLe Code du travail encadre le pouvoir de direction de l’employeur en limitant les restrictions qu’il peut apporter aux droits et libertĂ©s de ses dĂ©cision patronale doit respecter les prescriptions posĂ©es par l’article du Code du travail. Cet article dispose Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature de la tĂąche Ă  accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ© ».La mise en Ɠuvre de ce contrĂŽle donne lieu Ă  une jurisprudence abondante et concerne de nombreuses libertĂ©s individuelles libertĂ© d’expression, droit au respect de la vie privĂ©, libertĂ© de religion
Exemples LibertĂ© d’expression. Le lien de subordination ne permet pas Ă  l’employeur d’user de son pouvoir patronal comme il l’entend pour limiter la libertĂ© d’expression de ces salariĂ©s Sauf abus, le salariĂ© jouit, dans l’entreprise et en dehors de celle-ci, de sa libertĂ© d’expression, Ă  laquelle seules des restrictions justifiĂ©es par la nature de la tĂąche Ă  accomplir et proportionnĂ©es au but recherchĂ© peuvent ĂȘtre apportĂ©es » Soc., 2 mai 2011, n° 98-45532Droit au respect de la vie privĂ©e. Le lien de subordination ne permet pas non plus Ă  l’employeur de de changer unilatĂ©ralement les horaires du salariĂ© lorsque ce changement cause une atteinte excessive au droit du salarié au respect de sa vie personnelle et familiale Soc., 14 décembre 2016, n°2 Le principe de non-discrimination et d’égalitĂ© de traitementLes textes sur la discrimination C. trav., art. L1132-1 et suivants et le principe jurisprudentiel “à travail Ă©gal, salaire Ă©gal” et le principe d’égalitĂ© de traitement limitent le pouvoir de l’ L’employeur ne peut pas prendre une mesure dĂ©favorable prise le fondement d’un motif illicite l’origine, le sexe, les moeurs, l’orientation sexuelle, l’ñge, les convictions religieuses, l’état de santé . En cas de mesure discriminatoire, la mesure prise par l’employeur est de traitement. Le principe d’égalité de traitement a été consacré par la Cour de cassation dans un arrêt du 16 mai 2007 doit être assurée, en application de la règle énoncée par les articles L. 133-5,10 et L. 136-2, 8 du code du travail, l’égalité de traitement entre tous les salariés d’une même entreprise, pour autant que les salariés en cause sont placés dans une situation identique » Soc., 16 mai 2007, n° “à travail Ă©gal, salaire Ă©gal“. La Cour de cassation a consacré le principe à travail égal, salaire égal » selon lequel l’employeur est tenu à une égalité des rémunérations pour l’ensemble des salariés placés dans une même situation Soc. 29 octobre 1996, n° arrêt Ponsolle ».Limite n°3 Le respect de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© des salariĂ©sL’employeur ne peut, dans l’exercice de son pouvoir de direction, prendre des mesures qui auraient pour objet ou pour effet de compromettre la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s Soc., 5 mars 2008, n° n°4 L’interdiction de l’abus de droitMĂȘme lorsque l’employeur est en droit de prendre une dĂ©cision, la finalitĂ© de ses dĂ©cisions est contrĂŽlĂ©e par les juges qui vĂ©rifient qu’elles soient bien exercĂ©es dans l’intĂ©rĂȘt de l’entreprise. Exemple La rupture de la pĂ©riode d’essai doit avoir un rapport avec la finalitĂ© de l’essai. L’abus est Ă©tabli dĂšs lors que le motif de la rupture n’est pas directement liĂ© aux qualitĂ©s professionnelles du il y aura rupture abusive lorsque l’employeur rompt la pĂ©riode d’essai au seul motif du refus par le salariĂ© de la rĂ©duction de sa rĂ©munĂ©ration contractuelle Soc., 10 dĂ©c. 2008, n° 07-42445 ;l’employeur utilise la pĂ©riode d’essai, non pour Ă©prouver les qualitĂ©s du salariĂ©, mais pour satisfaire momentanĂ©ment un besoin en personnel Soc., 5 oct. 1993, n° 90-43780.Limite n°5 Le respect du socle contractuelTout modification unilatĂ©rale du contrat de travail par l’employeur est prohibĂ©e depuis l’arrĂȘt “Raquin” du 8 octobre 1987. L’employeur ne peut pas modifier, sans leur accord, le contrat de travail de ses salariĂ©s. Il peut uniquement changer unilatĂ©ralement leurs conditions de travail Soc., 10 juillet 1996, n° SchĂ©ma rĂ©capitulatif sur le lien de subordination juridiqueBonus les sujets d’examens que le thĂšme du lien de subordination pourrait inspirerQuels sujets d’examens ce thĂšme pourrait inspirer ?Vous pourriez d’abord ĂȘtre interrogĂ©s en cas pratique sur la question de la requalification d’un contrat de prestation de services en contrat de un tel cas, il faudrait Ă©voquer d’abord les conditions de l’action en requalification contractuelle conditions de procĂ©dure prescription, juridiction compĂ©tente ; condition de preuve du contrat de travail ; conditions de fond une rĂ©munĂ©ration, une prestation de travail et un lien de subordination pour ensuite Ă©voquer les effets d’une telle sujet pourrait Ă©galement donner lieu Ă  une dissertation. Vous pourriez alors vous inspirer de ce cours et Ă©voquer la dĂ©finition et la caractĂ©risation du lien de subordination avant d’évoquer les limites du pouvoir patronal.
\n l 8221 6 du code du travail
ArticleL242-1-2. Pour le calcul des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale et par dĂ©rogation Ă  l'article L. 242-1, les rĂ©munĂ©rations qui ont Ă©tĂ© versĂ©es ou qui sont dues Ă  un salariĂ© en contrepartie d'un travail dissimulĂ© au sens des articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du code du travail sont, Ă  dĂ©faut de preuve contraire en termes de durĂ©e effective d'emploi et de Entre en vigueur le 01/01/2023 prĂ©sumĂ©s ne pas ĂȘtre liĂ©s avec le donneur d'ordre par un contrat de travail dans l'exĂ©cution de l'activitĂ© donnant lieu Ă  immatriculation ou inscription 1° Les personnes physiques immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, au registre national des entreprises en tant qu'entreprise du secteur des mĂ©tiers et de l'artisanat, au registre des agents commerciaux ou auprĂšs des unions de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et d'allocations familiales pour le recouvrement des cotisations d'allocations familiales ; 2° Les personnes physiques inscrites au registre des entreprises de transport routier de personnes, qui exercent une activitĂ© de transport scolaire prĂ©vu par l'article L. 214-18 du code de l'Ă©ducation ou de transport Ă  la demande conformĂ©ment Ă  l'article 29 de la loi n° 82-1153 du 30 dĂ©cembre 1982 d'orientation des transports intĂ©rieurs ; 3° Les dirigeants des personnes morales immatriculĂ©es au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s et leurs salariĂ©s ; d'un contrat de travail peut toutefois ĂȘtre Ă©tablie lorsque les personnes mentionnĂ©es au I fournissent directement ou par une personne interposĂ©e des prestations Ă  un donneur d'ordre dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente Ă  l'Ă©gard de celui-ci. Dans ce cas, la dissimulation d'emploi salariĂ© est Ă©tablie si le donneur d'ordre s'est soustrait intentionnellement par ce moyen Ă  l'accomplissement des obligations incombant Ă  l'employeur mentionnĂ©es Ă  l'article L. 8221-5. Le donneur d'ordre qui a fait l'objet d'une condamnation pĂ©nale pour travail dissimulĂ© en application du prĂ©sent II est tenu au paiement des cotisations et contributions sociales Ă  la charge des employeurs, calculĂ©es sur les sommes versĂ©es aux personnes mentionnĂ©es au I au titre de la pĂ©riode pour laquelle la dissimulation d'emploi salariĂ© a Ă©tĂ© Ă©tablie. PU3Uh.
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